Le sport au service de l’éducation et de la cohésion sociale
Cette année encore, SGBALL soutient divers programmes sportifs dans des pays en situation de conflit ou de pauvreté extrême par l’envoi de stocks de ballons. Une initiative qui rejoint la vision du sport simple, portée par l’association Peace and Sport.
« Pour créer du lien social, il faut comprendre le sport pour ses valeurs, et donc le matériel importe peu. »
Le sport simple, c’est une philosophie. Un mouvement qui en dit long sur les valeurs que porte l’association internationale Peace and Sport, qui oeuvre pour la promotion de la paix au travers du sport. Melissa Sassi, Chargée des relations internationales pour l’organisation, explique.
La paix par le sport
« Notre objectif, c’est d’exporter le concept dans tous les coins du monde pour faire valoir le sport comme un des premiers vecteur de paix » commence notre interlocutrice, après nous avoir présenté l’organisation.
Depuis plus de dix ans, Peace and Sport oeuvre dans le but d’instaurer une paix durable dans les zones du monde rendues vulnérables par la pauvreté, les conflits géopolitiques et l’absence de cohésion sociale. Sous le patronage d’Albert II de Monaco et la direction du champion olympique de pentathlon moderne Joël Bouzou, l’organisation neutre et indépendante mobilise des ONG, des académies, des entreprises, etc., pour faire des valeurs du sport un instrument d’éducation, vecteur de stabilité sociale et de rapprochement entre les communautés.
Accompagnée de ses « champions de la paix », athlètes engagés dans les actions sociales au travers du sport, Peace and Sport conduit ses engagements par le biais d’évènements qui rassemblent ses différents acteurs, pour les pousser à discuter et innover ensemble face aux problématiques mondiales. C’est ensuite sur le terrain que se concrétisent les missions de l’association, qui propose des programmes d’animation, d’entrainement et de rencontres sportives toute l’année dans une dizaine de pays.
Le sport simple
La vocation de Peace and Sport, c’est d’instaurer des relations pacifiques là où il y en a besoin. Nul besoin d’artifice pour ça, Mélissa nous explique la logique du sport simple : « Nous travaillons dans des communautés très petites, qui n’ont pas beaucoup de choix. Pour créer du lien social, il faut comprendre le sport pour ses valeurs, et donc le matériel importe peu ».
C’est dans cette logique de simplicité et de partage que SGBALL a souhaité apporter son soutien à l’association. Impliqué par la vision d’un sport durable et responsable, la société aime l’idée que ses produits soient destinés à une seconde vie, plutôt qu’à rester au fond des placards. Depuis maintenant trois ans, l’entreprise travaille avec Peace and Sport pour leur fournir des équipements sportifs à travers le monde.
Dernièrement, l’organisation animait les jeux de l’amitié dans la région des Grands Lacs d’Afrique, une zone marquée par les conflits politiques. Cet évènement qui réuni le Burundi, le Rouanda et la RDC autour d’un tournoi annuel est l’occasion pour les jeunes générations de se rassembler et d’apprendre à se connaitre malgré les différences culturelles. SGBALL pense que le ballon est un vecteur de lien exceptionnel sur un terrain, par les échanges et interactions qu’il crée. Derrière son action, la société espère apporter aux diverses communautés la possibilité de s’entrainer toute l’année, puis d’organiser une rencontre finale qui rassemble les pays.
Derrière cette idée de simplicité, le ballon reste le dernier élément matériel des rencontres sportives. SGBALL investit différents projets pour apporter ce soutien tangible, notamment le Live Together Program qui vient en aide aux réfugiés syriens. Les ballons, qui s’ajoutent aux terrains de football montés en bouteilles de plastique remplies de sable, permettent alors aux réfugiés d’organiser leur propre tournoi dans le désert de Za’atari.
Une solution durable
La paix par le sport fait ses preuves à différentes échelles. Outre l’apaisement des tensions au sein des communautés, les engagements de l’association instaurent une responsabilité sociale mais aussi locale chez les plus jeunes, qui transmettent un climat de bienveillance au delà de leurs frontières.
Les changements ne s’opèrent pas que sur les terrains. Petit à petit, les institutions politiques améliorent leurs programmes éducatifs dans les écoles, leurs systèmes de santé, mais aussi la gestion des problèmes de criminalité. Melissa conclue ainsi « Si l’on montre aux états qu’investir dans le sport produit une meilleure société, alors nos actions peuvent devenir de véritables exemples ».
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La rédaction.